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Healthy Skepticism Library item: 19306

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Publication type: news

Le laboratoire Astellas Pharma perd son procès contre la revue Prescrire
Dépêche AFP 2011 Mar 2
http://www.france24.com/fr/20110302-le-laboratoire-astellas-pharma-perd-son-proces-contre-revue-prescrire?quicktabs_1=0


Full text:

Le laboratoire Astellas Pharma a perdu mercredi le procès qu’il avait
engagé contre la revue médicale Prescrire, qu’il accusait d’avoir
“dénigré de manière fautive” l’un de ses produits, le Protopic.

La revue médicale indépendante, spécialisée dans l’analyse des
médicaments, avait critiqué l’usage de cette molécule “en prévention”
d’une maladie de peau, l’eczéma atopique, dans son numéro de septembre
2009.

Le mensuel notait que le “tacrolimus (nom de la molécule du Protopic)
dermique en prévention“ pour l’eczéma atopique” est “un traitement à
écarter”. “Gare aux cancers, a fortiori avec un usage au long cours”,
avertissait l’article.

Cette pommade pour la peau, toujours dans cet usage préventif, a “une
balance bénéfices-risques nettement défavorable”, soutenait Prescrire,
évoquant par ailleurs de possibles “irritations et infections cutanées”
(herpès, impétigo, etc)” liées à cette nouvelle indication du
traitement.

Le laboratoire Astellas Pharma dénonçait “le caractère erroné, voire
mensonger” de ces critiques et réclamait 10.000 euros de dommages et
intérêts.

Mais la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris l’a
débouté mercredi. Dans son jugement, elle rappelle que la revue
Prescrire
pointe dans son article trois risques d’ordre différent, “tous
documentés
et d’ailleurs recensés dans le résumé caractéristique du médicament tel
qu’il a été établi par la société Astellas Pharma elle-même”.

En définitive, conclut le tribunal, “en exprimant son avis sur les
mérites comparés du Protopic (…) sans dénaturation des faits mais en
appelant l’attention des prescripteurs sur les effets indésirables d’un
tel
traitement et les cas rapportés de cancer qui pouvaient y être associés,
la revue Prescrire n’a pas excédé le but légitime qu’elle s’assignait,
ni
l’attente de ses abonnés de disposer (…) d’une analyse critique
documentée”. Le laboratoire devra verser 3.000 euros à la revue médicale
pour l’indemniser de ses frais de justice.

 

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